En février 2013,
nous avons suivi un stage de lombricompostage à la ferme Bussière.
Nous avons pris connaissances des directives, puis nous nous sommes attelés à la fabrication de notre lombricomposteur : trous nombreux dans le fond de 2 caisses en plastique.
Madame DAVID nous a remis un pot de lombrics, ainsi qu’un petit pot de thé de lombric en guise d’engrais.
Une fois rentrés, nous avons confectionné la litière avec du carton mouillé et du papier, comme nous l’avons vu faire à la ferme. Nous avons rajouté les vers ainsi qu’une couche d’épluchures. Le lombricomposteur se trouvait à ce moment là, dans le couloir de l’appartement. Nous avons attendu… au bout d’une semaine, nous avons rajouté une couche d’épluchures, de sachets de tisane, de coquilles d’œufs pilées, de poils de barbe, en intercalant souvent carton et papier, durant les mois qui ont suivi.
Ce n’est qu’à la fin du mois de mai que nous avons constaté une activité soutenue et des vers nombreux dans notre composteur. La météo étant plus favorable, le composteur a été installé sur la terrasse côté sud. A partir de là, nous avons donné bien plus de nourriture, voire rempli la caisse supérieure.
Au mois de juillet le composteur a été placé en terrasse, côté nord (sauf pendant la canicule où il a fallu l’abriter de la chaleur, dans la cave). Durant tout ce temps, nous avons récupéré beaucoup de thé de lombric, mais toujours pas de compost.
Nous avons donc décidé de refaire une litière dans la caisse du milieu, que nous avons placée au-dessus – nous avons rajouté les vers visibles, dont ceux récupérés dans le bac à thé.
Le compost a donc ainsi pu mûrir et nous avons continué à nourrir nos vers dans le bac du haut.
Nous allons maintenant préparer les jardinières de plantes pour l’hiver – nous pourrons enfin utiliser le compost que nous avons produit. Nous allons installer le bac de compost à la lumière, racler le haut de la couche de compost et s’il le faut, récupérer les vers que nous mettrons dans le bac du haut.
Le composteur est donc maintenant de nouveau sur le balcon côté sud, et nous le mettrons à la cave lorsqu’il fera trop froid. Nous constatons un net ralentissement de l’activité depuis qu’il fait plus froid.
Schiltigheim, le 13/10/2013
E. HELMINGER